La méthode en 7 étapes simples pour atteindre tous tes objectifs

« Il n’y a pas de vents favorables
pour celui qui ne sait pas où il va. » Sénèque

Dans son livre sur la procrastination
« Eat that Frog » (manger le crapeau).
Bryan Tracy donne 7 étapes
pour atteindre tous ses objectifs.

1. Décider exactement ce que tu veux
(Si ton objectif est fixé par quelqu’un d’autre,
assure toi de savoir exactement ce qu’on attend
de toi.)

2. Écrire ton objectif

3. Fixer une deadline

4. Faire une liste de tout ce que tu penses
que tu devrais faire pour atteindre l’objectif.

5. Organiser ta liste
(en classant par priorités et en créant une séquence
pour avoir un plan)

6. Faire immédiatement une première action
(même si ton plan n’est pas encore parfait,
au moins tu avances)

7. Prendre l’habitude de faire une action chaque
jour pour aller vers ton objectif.

Si tout semble confus dans ta tête et
que tu ne sais pas vraiment où tu veux aller.
Je t’encourage à tester cette méthode.

Tu verras ce sera beaucoup plus facile de
passer à l’action après.

Prends un papier et commence tout
de suite avec ton objectif prioritaire.

À demain,

Philippe

Concrètement, tu changes quoi lundi matin ?

Le leadership c’est souvent
l’art de se poser les bonnes questions.

Ces cinq dernières années
j’ai pu travailler avec Tom McGehee.

Un expert international de la conduite
du changement.

Depuis 20 ans, il accompagne des
dizaines d’entreprises et d’organisations
dans le monde entier.

A chaque événement, il aime
rappeler cette phrase de Peter Drucker
aux leaders qu’ils accompagne :

« Ne me dites pas que c’était
une grande conférence. Dites-moi
ce que vous allez commencer à
changer lundi matin ! »

Cette question tu devrais te
la poser à chaque fois, que tu
assistes à une conférence, que tu lis
un bon livre ou que tu apprends 
un nouveau principe.

C’est la question qui change tout
car elle te fait passer de l’état de
consommateur à l’état de leader.

Celui qui va influencer les autres
et amener une transformation.

Concrètement qu’est-ce que tu vas
commencer à changer demain ?

À demain,

Philippe

La puissance de la redevabilité pour tenir tes habitudes

J’écris cette note, depuis un terminal
bondé de l’aéroport de Rome.

Les habitudes c’est le meilleur
moyen de tenir tes objectifs.

Quelque chose de simple, répété
chaque jour et qui t’emmène
là où tu souhaites arriver.

Mais parfois c’est difficile à tenir.

Surtout si ça ne concerne que toi.

Cette année j’ai pris l’habitude
d’écrire une note par jour
sur Carnet de Leader.

Plus les jours passent et plus c’est facile
J’ai l’impression qu’il me manque quelque chose
si je ne le fais pas.

Mais parfois c’est plus dur.

Aujourd’hui est un jour comme ça.

Je rentre de voyage.
J’ai du me lever à 4h00 pour rejoindre l’aéroport.
Le terminal est bondé.
Le siège n’est pas confortable.
Et un haut parleur lance des annonces derrière moi
dans une langue que je ne comprends pas.

J’avoue.
Je préfèrerais simplement réfléchir
à ces derniers jours plutôt qu’écrire.

Et si ça dépendait que de moi.
Probablement que je n’écrirais pas.

Ce qui me tient, c’est le fait d’être
redevable.

J’aurai pu choisir d’écrire chaque jour
dans un carnet ce que j’apprends.

Juste pour prendre du recul, travailler
mes principes de leadership et développer
mon écriture.

Mais j’ai choisi de le faire en ligne
car ça me pousse en avant.

Je sais que je vais être lu et ça
m’oblige à passer à l’action.

Si tu veux tenir une habitude.

L’une des meilleurs façons
c’est d’impliquer d’autres personnes.

Pas parce que tu leurs dois quelque chose
mais parce qu’en te rendant redevable.

Tu multiplies tes chances de succès.

À demain,

Philippe

Comment trouver la motivation en jouant sur ton environnement ?

Certaines personnes arrivent
à passer à l’action en un claquement
de doigts quelques soient les circonstances.

Elles descendent leur liste de tâches
comme des machines.

Pour moi c’est plutôt le contraire,
Je ne suis pas quelqu’un très discipliné.

Plutôt penseur qu’exécutant,
j’ai souvent du mal à passer à l’action.

Du coup j’ai développé des techniques
pour réussir à m’y mettre.

L’une d’elle c’est de jouer
sur mon environnement.

Si je dois écrire quelque chose,
je sais que je serai plus motivé
dans un café.

Si je dois faire une tache 
administrative, il faut mieux que
je sois dans un endroit fermé
chez moi.

Mais on peut aller plus loin.

Si j’ai un problème à résoudre,
qui me demande de réfléchir
j’y arriverai mieux dans un café
où j’écoute de la musique instrumentale
en buvant un jus d’orange.

Et si je dois faire une tâche administrative
je serai plus efficace en ayant un bureau
complètement vide et en mettant un minuteur
(réglé par exemple sur 20 minutes)

J’ai trouvé les ambiances qui me conviennent
en faisant cet exercice :

Evaluer mon échelle de motivation de 0 à 10.

Puis me poser cette question :
Qu’est-ce que je pourrais changer dans
mon environnement pour monter cette
note d’un ou plusieurs points ?

Est-ce que ce serait plus facile dans un autre lieu ?

Est-ce que ce serait plus facile avec un autre outil ?

Comment était mon environnement la dernière fois
où j’ai trouvé cette tâche facile ?

Est-ce que serait plus facile si j’avais un café
à la main ou de la musique dans les oreilles ?

Essaie et tu verras que parfois
le problème de motivation, ce n’est pas toi,
c’est juste ton environnement.

A demain,

Philippe

Comment organiser une retraite pour leaders ?

Dans mes deux dernières notes,
je t’ai parlé de l’importance
de développer des relations
avec d’autres leaders pour
développer ton leadership.

Cela te permet aussi de recevoir
des conseils de gens qui te ressemblent
et  comprennent ce que tu vis
tout en étant extérieurs à ta situation.

Pour vivre cela j’ai pris l’habitude
de participer à des retraites pour leaders.

Par exemple en ce moment
je suis près de Rome avec 11 autres leaders
venus de cinq continents.

Notre groupe s’est rencontré en 2013
dans le cadre d’une organisation chrétienne
internationale.

On a passé 3 ans à travailler ensemble
pour organiser une conférence avec 800 leaders
venus de 150 pays en Indonésie en 2016.

Aujourd’hui, nous ne travaillons
pas particulièrement ensemble mais
nous sommes tous dans des positions
de leadership dans nos différents pays.

Le planning de notre retraite est
tout simple.

Nous avons choisi un hôtel où nous
n’avons rien à faire. En pleine campagne.
Cela nous permet de déconnecter
avec nos agendas bien remplis.
De prendre du repos et du recul.
Et de dédier 4 jours complets uniquement
à notre groupe.

L’agenda est ultra light.
Sur la partie organisée, nous prenons
simplement une heure pour chaque personne.
Elle raconte ce qu’elle veut des deux ans passés.
Ses réussites, ses échecs, ses défis et questionnements
pour le futur et les leçon de leadership qu’elle a apprise.

Les autres écoutent, puis posent des questions
ou donne des feedbacks.

En dehors de ces temps, tout est informel.
Nous discutons surtout à bâtons rompus.

Ces deux derniers jours, ça m’a permis
d’améliorer mon système d’organisation
personnelle en m’inspirant d’un ami hongrois.

D’apprendre d’un leader africain,
comment il gère 600 collaborateurs répartis dans
20 pays en Afrique.

Ou de discuter avec un américain de comment
équilibrer sa vie entre travail et famille.

C’est l’occasion d’avoir des échanges profonds
où on peut aller plus loin que dans une conférence
ou en lisant un bouquin.

Si tu as l’impression de courir tout le temps,
d’être isolé dans ton leadership et de manquer
de feedbacks.

Je t’encourage à prendre un temps comme ça
pour t’arrêter et pour développer des relations.

A demain,

Philippe

Où sont tes conseillers ?

Souffres-tu de solitude ?

Ça arrive à beaucoup de leaders.

Et souvent ça augmente avec les succès.

Le leadership crée une distance avec les autres.
Tu ne peux pas te confier dans les personnes que tu
influences ou diriges.

Tes proches ne comprennent pas forcément
ce que tu vis.

Tu peux aussi avoir peur d’être envié pour tes succès.

Ou peur d’être critiqué pour de mauvaises raisons
par ceux qui ne comprennent pas tes projets.

Tout cela te pousse à l’isolement.

Et ça finit par être dangereux.

L’isolement entraîne une vie déséquilibrée
et l’absence de feedbacks crée des angles morts
dans ton leadership.

En te fermant aux critiques, tu prends aussi
le risque de faire davantage d’erreurs.

Pour sortir de cette situation,
le mieux est de trouver quelques personnes
qui ont des profils similaires au tien
mais qui ne travaillent pas au quotidien avec toi.

Ces personnes te ressemblent assez
pour comprendre ce que tu vis sans te juger.

Et elles sont suffisamment éloignées
de ta situation quotidienne pour que
tu puisses te confier sans risque.

Avec elles tu peux te dévoiler,
présenter tes problèmes et recevoir
des conseils et des critiques.
Leur amitié te sort de l’isolement et leurs
feedbacks te permettent de recevoir des critiques
constructives.

Ce peut-être des gens avec qui tu as
déjà travaillé dans le passé,
des amis qui ont un profil similaire au tien
ou des personnes que tu cherches volontairement.
Par exemple dans un mastermind ou un réseau
de leaders.

L’idéal est de trouver des gens qui puissent
te suivre sur une période assez longue.

Comme ça ils pourront voir l’évolution
de ton parcours et en tenir compte dans
les conseils qu’ils te donnent.

A demain,

Philippe

Sans ces deux leviers ton leadership ne tiendra pas sur le long terme.

J’écris cette note depuis un hôtel près de Rome
où je passe quelques jours avec un groupe de leaders
venus de 5 continents.

Beaucoup de leaders rêvent d’une croissance éclair.
Grande audience. Grande influence. Grands résultats.

Certains y arrivent, par chance ou par génie.
Mais ces deux critères ne suffisent pas pour durer
sur le long terme.

Ils peuvent permettre un démarrage rapide,
mais sur le long terme il te faut autre chose.

Deux leviers qui permettent de durer.
Et qui permettent aussi à des leaders quelconques
de devenir des grands leaders sur la durée.

Le premier levier ce sont tes habitudes.

Cette capacité à faire et refaire la même chose
qui sur le long terme portera du fruit.

Comme la lecture par exemple.

Quelle différence sur le long terme entre un leader
qui ne lit pas et celui qui a l’habitude
de lire un livre par mois !

Le deuxième levier ce sont les relations.

Passer du temps avec d’autres leaders.

Pas simplement pour faire des projets
mais juste pour être.

Pour écouter, poser des questions
et apprendre d’eux.

Pour partager tes expériences
et recevoir des feedbacks.

Ces deux leviers ne produisent pas forcément
des résultats rapides.

Mais on les retrouve chez tous les leaders qui durent.

A demain,

Philippe

Comment optimiser tes temps morts en voyage (notamment dans les aéroports)

J’écris cette note dans un vol Easyjet entre Toulouse et Lyon.

En ce moment j’enchaine les voyages.

Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent
les temps de voyages ne sont pas forcément moins productifs.

Les trains ou les avions sont des bulles
qui favorisent la concentration, sur des sujets de fonds.

Le mouvement et le bruit de fond stimulent la créativité
comme l’ambiance des cafés et on est relativement peu
interrompu.

Par contre il y a un vrai problème dans les voyages :

Les temps morts.

Trajet vers l’aéroport.
Déplacement dans l’aéroport.
Attente dans la file de sécurité.
Déplacement dans la zone commerciale.
Attente de l’affichage de la porte d’embarquement.
Déplacement jusqu’à la zone d’embarquement.
Attente de l’ouverture des portes.
Entrée dans l’avion.
Attente que les passagers aient fini d’embarquer.

Si en plus tu voyages avec une compagnie
assez peu soucieuse du confort de ses passagers
comme Easyjet, tu rajoutes 10 à 15 minutes de marche
jusqu’à la zone la plus minable de l’aéroport
et parfois jusqu’à 30 minutes d’attente debout.

Au fil des voyages, je me suis dit que
ça valait le coup d’optimiser tout
ce temps mort.

Voilà mes 3 astuces :

Si le temps d’attente est assis et supérieur
à 20 minutes, je bosse un dossier de fond ou
je traite des emails.
(J’ai toujours mon ordi dans mon bureau sac à dos)

Inutile de chercher à se connecter
au wifi de l’aéroport. C’est bien trop long.
À la place j’ai un forfait Free à 19 euros,
qui me permet d’avoir internet illimité
dans toute l’Europe. 

Partage de connexion vers l’ordi
et en une minute je suis comme au bureau.

Si l’attente dure moins de 20 minutes,
je sors simplement mon Smartphone,
sur lequel j’ai pris soin d’installer l’appli Kindle.
Toute ma bibliothèque est dedans.
C’est l’occasion de me former avec des contenus
longs et profonds.

Tout ce que je surligne atterrira directement dans mon
evernote pour que le puisse y revenir plus tard.

Enfin pour les temps de marche et les files d’attentes,
je sors les écouteurs et j’écoute un Podcast.

Il m’arrive aussi d’en profiter pour
traiter un appel téléphonique.

De cette façon, je transforme les temps morts,
en temps de formation et de réflexion.

Et j’en profite pour éliminer des taches
chronophages
(mails, téléphones).

Plus intéressant que de soupirer
en faisant les 100 pas ou de s’ennuyer
en regardant sa montre.

À demain,

Philippe

Voici le plan futé de Warren Buffet pour définir ses priorités.

Un jour, Warren Buffet
(qui a été pendant plusieurs années
l’homme le plus riche du monde)
discutait avec son pilote d’avion
de comment atteindre ses objectifs de vie.

Le milliardaire lui a proposé
une méthode toute simple :

D’abord, il l’a encouragé
à lister ses 25 priorités.

Une fois que c’était fait,
il lui a demandé de sélectionner
dans la liste ses 5 objectifs prioritaires.

Le pilote s’est retrouvé avec deux liste :

– une liste de 5 objectifs prioritaires

– une liste avec les 20 objectifs restants.

Puis Warren Buffet a posé cette question :
Que comptes tu faire des 20 objectifs restants ?

Le pilote a répondu qu’étant donné
que c’était des choses qui lui tenaient à cœur
il essayerait de le faire s’il lui restait du temps.

C’est ce qu’aurait répondu la plupart des gens.

Mais le milliardaire  lui a donné un tout autre conseil :

« Les 20 autres tu dois les oublier complètement
tant que tu n’as pas accompli les 5 premiers. »

C’est-ce qu’on appelle avoir le sens des priorités.

Cet exercice tu peux le faire pour tes grands objectifs de vie.
Pour des objectifs court terme qui vont servir les premiers
Et même pour tes tâches quotidiennes.

C’est le meilleur moyen de s’assurer que ce que tu fais
t’amène là où tu veux être à long terme.

La première étape, choisir les 25 n’est pas si simple.
C’est possible que tu sèches à 10 ou 15
mais je t’encourage à aller au bout pour rêver plus vaste,
avant de te restreindre.

La deuxième étape est dure,
parce qu’elle ne consiste pas
simplement à choisir le plus important.

C’est aussi décider ce que tu jettes
à la poubelle pour un temps.

Pour mieux te concentrer sur
ce qui est essentiel. Maintenant.

À demain,

Philippe

Regarde : Macron a mis un chauffeur privé à ma disposition ! (et il me fait gagner du temps et de l’argent)

Deuxième note de la semaine écrite
dans un Ouibus pour l’aéroport.
Cette fois je pars pour Toulouse
où j’interviens dans un séminaire
pour leaders ce week-end.

J’avais prévu d’écrire autre chose.
Mais je me suis dit qu’il fallait que je te
partage ce bon plan.

Je vais pas te parler du président français
(les médias s’en chargent) mais d’une idée
à tester pour tes déplacements.

Le car.

Pour moi le car c’était plutôt une horreur.
Le truc qui me rappelait le pire moment
des voyages scolaires.
Des sièges serrés, avec des couleurs abominables.
Une odeur de renfermé.

Je me demandais qui pouvait faire
des longs trajets en car, à part quelques routards
et des étudiants fauchés.

Mais les temps changent.

En 2015, Macron, alors ministre de l’économie
a libéralisé les autocars.

Depuis, une ligne Ouibus a été ouverte
entre ma ville (Saint-Etienne) et
l’aéroport de Lyon.

Et il faut dire qu’ils y ont mis le paquet.

Je pensais que les bureaux mobiles
c’était réservé aux milliardaires
avec
chauffeur et Limousine.

Mais voici le bureau que j’ai aujourd’hui

avec un chauffeur quasi-privé.
(on est 5 dans le bus)
Il y a le wifi et une prise 220V sous le siège.

Tout ça pour…
12 euros.

Dehors je vois des voitures qui roulent
vers l’aéroport.
Des gens qui vont payer au minimum
50 euros de parking pour le week-end…
et l’essence pour l’aller retour.

Ils auront perdu leur temps à conduire
pour au final se garer plus loin du terminal
tout en étant plus stressés.

Pendant ce temps j’aurai
gagné deux heures de travail,
économisé du stress et de l’attention
grâce à mon chauffeur
et gardé 50 euros.

Alors c’est sûr, dire que
je voyage en Ouibus,
ça suscite plutôt des sourires moqueurs.
Jusqu’à ce que j’explique
que derrière un nom ridicule
se cache un bon plan
qui permet de voyager comme un ministre
pour le prix d’un MacDo.

A demain,

Philippe