Cette note a une forme un peu différente.
C’est la reprise d’un article « plus
compact »
que j’ai écris il y a 3 ans, pour un précédent projet.
Les trois dernières années me confirment qu’on continue
à avancer dans cette direction.
Et je voulais te partager ça :
« Au 19ème siècle on a eu la révolution industrielle. Dans la deuxième moitié du 20ème siècle, l’explosion des services. Cette économie culmine et continue à se développer, grâce à internet qui permet la dématérialisation (Pense notamment à Amazon et au e-commerce). Mais il y a une nouvelle révolution qui a commencé et qui continue à prendre de l’ampleur.
C’est l’économie de la connaissance.
La complexité du monde fait qu’une personne ne peut plus détenir l’ensemble des informations sur un seul sujet. Dans le même temps, les gens ont de moins en moins de temps pour chercher les informations dont ils ont besoin. Et à cause de l’abondance d’informations, il devient difficile de savoir quelle information est pertinente ou non, si on n’est pas initié.
Les entreprises et les particuliers deviennent ainsi de plus en plus enclins à payer pour une information de qualité.
Chaque jour, des milliers de requêtes partent à la recherche d’informations. La demande en biens de consommation diminue, mais la demande d’information ne cesse d’augmenter car les gens ne cherchent plus simplement à posséder davantage mais à connaître davantage.
Dans le même temps, les informations ne sont plus cherchées simplement dans les milieux académiques ou auprès des experts.
L’information est cherchée sur internet à deux clics de portée de tout individu. Avant d’aller dans une médiathèque ou de téléphoner à un professeur d’université, les gens consultent Google ou ils demandent un conseil sur Facebook. Que ce soit pour des recettes de cuisine, pour préparer une dissertation de philosophie, pour connaître le trajet idéal pour les prochaines vacances ou pour savoir comment tricoter un pull.
En fait les sources historiques d’information telle que l’université sont même de plus en plus délaissées. Soit parce qu’elles gardent une posture élitiste qui rend leur savoir inaccessible auprès du grand public, soit parce qu’elles ne sont plus à la page dans certains domaines ou les choses évoluent en permanence.
Comment par exemple tenir un discours cohérent sur le marketing internet ou les technologies numériques lorsque ces domaines changent en profondeur tous les 6 mois et que les programmes universitaires ne se renouvellent au mieux que tous les 2 ans ?
La demande grandissante d’informations couplée à cette insuffisance des sources historiques crée une nouvelle économie portée par les technologies.
Une économie où la matière première n’est plus matérielle mais réside dans le cerveau humain, une économie où tous ceux qui ont l’information peuvent la dispenser quasiment gratuitement sur le web et la rendre accessible au monde entier en simplement quelques clics.
Dans cette économie, il n’est pas forcément nécessaire d’être un expert. En fait c’est même un positionnement déconseillé.
Ce que les gens cherchent ce sont des gens comme eux qui sont passés par les mêmes problèmes, qui ont trouvé les bonnes solutions et qui savent les expliquer dans leur langage.
Dans cette économie quasiment toute connaissance est monétisable.
Le marché étant mondial, même les connaissances de niches trouvent un marché suffisamment grand pour être profitable. Des centaines de niches ne sont pas encore exploitées. Des milliers de puits de valeur sont à combler et n’attendent que ton savoir. »
Je ne sais pas ce que tu en penses.
Mais si tu es passionné par un domaine,
ta passion peut devenir ton plus grand atout
dans cette nouvelle économie.
Et c’est sans
doute la façon la plus simple de créer
une entreprise profitable.
Il suffit de commencer à partager tes connaissances.
À demain,
Philippe